Comme vous êtes tous contents de le savoir, hier j'ai vu Iggy Pop & The Stooges à Lille. Voici une petite chronique de ce concert fort en rebondissements. En arrivant à Lille, nous avons décidé d'aller poser nos affaires à l'hôtel préalablement réservé et payé...du moins, on le croyais. Nous avons donné le numéro de réservation, et, Oh SURPRISE, nous avons hérité d'une belle facture de 50,80€ que nous étions dans l'incapacité de payer. Après maints coups de fils passés à divers parents possesseurs de portefeuilles plus ou moins pleins, ce problème a été réglé.
Nous avons ensuite fait un tour dans Lille avant d'aller poireauter devant le Zénith. C'est une jolie ville, noire de monde, dans laquelle on croise sans se formaliser des gens déguisés en Dark Vador, Lapin Crétin et autres Dora l'Exploratrice. Une ville de geek, quoi. Nous avons eu du mal à décrocher d'un groupe d'artistes de rues jouant un orchestre festif (et j'ai définitivement décidé de m'acheter une casquette à hélice )
Après quelques stupides errances dues à mon fabuleux sens de l'orientation, nous avons fini par trouver le Zénith. Il était 17h30 quand nous avons commencé à faire la queue (et ce fut judicieux étant donné le monde qui se pressait derrière nous une heure plus tard ) Laissez moi vous dire qu'après 2 heures debout à attendre, on a mal au pieds et au dos mais quand on se retrouve au deuxième rang à même pas trois mètres de la scène on se dit que ça vaut le coup quand même! Le premier groupe était Triggerfinger , assez sympa. Il s'agit d'un trio belge composé d'un bassiste qui en impose, d'un batteur possédé par le diable et d'un chanteur/guitariste complètement allumé passant d'une voix d'outre-tombe à un soprano qui vrille presque les tympans. Il monta sur une pile d'amplis de trois mètres de haut qui tangua dangereusement (sous le regard effrayé des régisseurs). Le deuxième groupe était The Black Box Revelation: ils m'ont beaucoup déçue: j'avait apprécié l'écoute de leurs albums mais ai trouvé leur concert long, assourdissant et arrogant. Le musical était bon, la voix beaucoup moins. Après avoir manqué de se faire lyncher pour avoir entamé leur 3ème final, ils sont partis vite fait.
On n'attendais qu'une seule chose, l'apparition des Stooges. L'atmosphère devenait oppressante, au 2ème rang on avais peu d'espace vital. Plus nous attendions, plus il faisait chaud. Et tout à coup ils sont arrivés. Ou plutôt, ils ont déboulés, ils donnaient plus cette impression. Iggy Pop est beaucoup plus petit que je ne me l'imaginais mais c'est une vraie pile électrique ! Il sautait partout, trébuchant sur les fils et s'étalant sur la batterie. Et lorsque les premières notes de Raw Power ont retenties, je n'avais plus un centimètre d'espace, une bouffée de chaleur a empli la salle et les hurlements cachaient presque la musique. La transpiration et les milliers de souffles hurlants étaient suffocants et le concert est devenu une course à l'avant de la scène. Je me suis retrouvée, un coude dans le dos, compressée entre des gros baraqués, Au bout d'une heure, je n'en pouvais plus et je crois que je dois la vie à Y. qui m'a trainé dehors pour que je puisse prendre l'air. Mais bon, on ne résiste pas à l'appel du mythique I wanna be your dog. Sinon il a été exactement comme on m'en avais parlé : grande gueule, fripé, totalement frappadingue...enfin, magnifique, quoi. J'ai eu un vague espoir quand il a commencé à choisir des gens dans le public pour les faire monter sur scène, espoir vite piétiné (dans tous les sens) par un énorme barbu qui m'a a moitié assommé en hurlant comme un barbare (Le Rock'N'Roll réveille les instincts les plus grégaires. La prochaine fois je viendrais avec un tibia dans les cheveux).
Nous avons ensuite fait un tour dans Lille avant d'aller poireauter devant le Zénith. C'est une jolie ville, noire de monde, dans laquelle on croise sans se formaliser des gens déguisés en Dark Vador, Lapin Crétin et autres Dora l'Exploratrice. Une ville de geek, quoi. Nous avons eu du mal à décrocher d'un groupe d'artistes de rues jouant un orchestre festif (et j'ai définitivement décidé de m'acheter une casquette à hélice )
Après quelques stupides errances dues à mon fabuleux sens de l'orientation, nous avons fini par trouver le Zénith. Il était 17h30 quand nous avons commencé à faire la queue (et ce fut judicieux étant donné le monde qui se pressait derrière nous une heure plus tard ) Laissez moi vous dire qu'après 2 heures debout à attendre, on a mal au pieds et au dos mais quand on se retrouve au deuxième rang à même pas trois mètres de la scène on se dit que ça vaut le coup quand même! Le premier groupe était Triggerfinger , assez sympa. Il s'agit d'un trio belge composé d'un bassiste qui en impose, d'un batteur possédé par le diable et d'un chanteur/guitariste complètement allumé passant d'une voix d'outre-tombe à un soprano qui vrille presque les tympans. Il monta sur une pile d'amplis de trois mètres de haut qui tangua dangereusement (sous le regard effrayé des régisseurs). Le deuxième groupe était The Black Box Revelation: ils m'ont beaucoup déçue: j'avait apprécié l'écoute de leurs albums mais ai trouvé leur concert long, assourdissant et arrogant. Le musical était bon, la voix beaucoup moins. Après avoir manqué de se faire lyncher pour avoir entamé leur 3ème final, ils sont partis vite fait.
On n'attendais qu'une seule chose, l'apparition des Stooges. L'atmosphère devenait oppressante, au 2ème rang on avais peu d'espace vital. Plus nous attendions, plus il faisait chaud. Et tout à coup ils sont arrivés. Ou plutôt, ils ont déboulés, ils donnaient plus cette impression. Iggy Pop est beaucoup plus petit que je ne me l'imaginais mais c'est une vraie pile électrique ! Il sautait partout, trébuchant sur les fils et s'étalant sur la batterie. Et lorsque les premières notes de Raw Power ont retenties, je n'avais plus un centimètre d'espace, une bouffée de chaleur a empli la salle et les hurlements cachaient presque la musique. La transpiration et les milliers de souffles hurlants étaient suffocants et le concert est devenu une course à l'avant de la scène. Je me suis retrouvée, un coude dans le dos, compressée entre des gros baraqués, Au bout d'une heure, je n'en pouvais plus et je crois que je dois la vie à Y. qui m'a trainé dehors pour que je puisse prendre l'air. Mais bon, on ne résiste pas à l'appel du mythique I wanna be your dog. Sinon il a été exactement comme on m'en avais parlé : grande gueule, fripé, totalement frappadingue...enfin, magnifique, quoi. J'ai eu un vague espoir quand il a commencé à choisir des gens dans le public pour les faire monter sur scène, espoir vite piétiné (dans tous les sens) par un énorme barbu qui m'a a moitié assommé en hurlant comme un barbare (Le Rock'N'Roll réveille les instincts les plus grégaires. La prochaine fois je viendrais avec un tibia dans les cheveux).
Bref, un week-end haut en couleurs, s'achevant dans un taxi payé par la SNCF (pour cause de panne de courant sur les voies) dans lequel je me suis endormie, épuisée.
A ceux qui ont eu le courage de lire, j' offre un bonbon !
Lili C.
Lili C.